Bronzes: Recherche
J’ai découvert la création de bronze grâce à mon mentor en moulage, Sébastien Vachon. La matériau m’intéressait au départ pour la possibilité de finitions divers et variés par ses patines, mais aussi son fort attachement à l’histoire de l’art.
Le premier bronze que j’ai réalisé utilisait la technique de coulage dans moule en sable, comme l’industrie se sert pour la production de poêle en fonte par exemple. Le fini prend la texture du sable (que vous pouvez justement remarquer sur votre poêle) puisque celui-ci compose la surface du moule.
Un fois l’objet en cire achevé, il reste quelques technicalité à faire attacher le chemin de coulée et les évents, d’emprisonner le tout dans du plâtre réfractaire (résisant à de hautes températures) puis à retirer la cire du moule afin de laisser en négatif l’espace de l’objet dans le moule. C’est enfin de moment de couler, puis de démouler. Voici un exemple d’une oeuvre fraîchement démoulée et nettoyée de son plâtre (celle d’en arrière attend toujours son bain).
Il reste ensuite à enlever les évents et chemins de coulés, puis c’est au tour de la merveilleuse patine.
Techniquement, la patine sert à protéger la surface du bronze d’une oxydation non contrôlé qui lui donnerait des teintes aléatoire dépendamment de l’endroit où l’oeuvre est exposé. Elle sert aussi esthétiquement à produire un fini coloré, voir texturé venant complémenter le travail de la forme. Ce moment d’expérimentation et d’attente est l’un de mes favori et pourrait être comparer à celui de l’application de glaçure lors de la productions de mes oeuvres en céramique.