Expérience de la nature





    Présentée à l’Ancienne École des Beaux-Arts de Montréal, Expérience de la nature est une exposition formellement bien différente de ce que je présente habituellement. Dans ce cas-ci, il n’y a pas de figure, plutôt un environnement.  




   En plus de la céramique, j’ai pour l’occasion aussi travaillé le fer ainsi que le béton. Vous pouvez remarquer ces matériaux dans les deux sculptures en avant plan de la photo précédente. Le béton servait de socle duquel partait des tiges de fer courbée et travaillée de façon à pouvoir tenir des pièces de céramiques dans les airs. Celles-ci pouvaient être fixes ou même cinétiques, en raison des courbes infligées à l’acier et du contrepoid qu’elles subissaient. 




   Les objets de bases qui servirent au moulages des oeuvres sont mixtes, mais ont tout de même le point commun d’être des déchets industriels. Saurez-vous les reconnaîtres? 
   



    Pour cette exposition, j’ai effectué de multuple recherche sur les traitements de surfaces possibles ainsi que sur les limites du matériau céramique. Je tentais de produire des formes à la limite de la brisure, à la limite de la cassure. Pour se faire, j’ai cherché à produire de grande formes, commes celles accrochées au mur, et de plus délicates comme le ruban sur l’image du dessous. Il s’agit en fait d’une courroie de distribution (timing belt), moulée puis déformé. 




   La chose que je regrette particulièrement par rapport à cette exposition est de ne pas avoir engagé un photographe professionnel pour l’archiver; les murs noir, l’éclairage ponctuel ainsi que le plancher inégal m’ont rendu la tâche plus que difficile et c’est pourquoi je n’ai pas plus d’images à vous partager.

Cependant, j’était très satisfait des nouveaux modes de présentation que j’ai développer pour cette exposition, en récupérant même de vieux matériaux qui trainaient sur place, comme cette fenêtre.

Remerciements:


      Je remercie certainement le technicien de moulage de l’université Laval, Sébastien Vachon pour m’avoir accuelli dans son atelier avec autant de gentillesse, d’ouverture et de rire. Disons que la production de ce corpus fût intense et “expansive” et que quelques litres de barbotines fûrent renversées!
   
   Je remercie aussi Émilie Lerclerc pour m’avoir assister durant le montage et surtout l’éclairage qui ne fût pas une mince affaire en raison de la hauteur des plafonds, la précarité des escabots ainsi que la rareté des prises de courant!

    Je remercie aussi tout les visiteurs et visiteuses avec qui j’ai pû échanger, tout particulièrement Jacques Sénéchal et Michelle Leduc, un couple de collectionneurs passionné et engagé!